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Tout n'est qu'un éternel recommencement


Je ne suis pas un adepte de cette nouvelle tendance qu'on appelle « story telling ». Et pourtant, aujourd'hui, un élan du cœur me pousse à partager un peu de ma vie privée pour me lancer dans cet article quelque peu spécial. Sans trop donner de détail, je dirais simplement que aujourd'hui, j'ai dis au revoir à un ami. Cet ami a quitté cet espace/temps pour continuer sa route dans l'invisible. On appel ça un décès. Il est « mort ». Au-delà des larmes, au-delà des souvenirs, au-delà de tout ce qui entoure ces moments difficiles ; une lueur d'espérance tente de percer la noirceur du tableau qui se dresse devant l'homme qui se confronte à ce drame terrestre. Cette lueur est divine et spirituelle, elle est la lumière au bout du tunnel ; celle que certain on pu voir lors d'expériences de mort imminente. Nous allons parler de comment et pourquoi il est capital, dans notre monde moderne, de retrouver une vision saine et naturelle de ce qu'on appelle la « mort ».

Porte vers l'autre monde

La fin d'un chemin :

Dans l'univers, tout est chronologique (et ce, même dans l'invisible). Tant que nous sommes dans les mondes de la dualité, nous sommes soumis à cette loi du temps. Ainsi, lorsque nous nous incarnons sur terre, un sablier est retourné et commence à s'écouler. A la fin de cet écoulement, nous quitterons ce monde matériel pour partir autre part. Chez nos ancêtres, des tas de croyances et de mythes entouraient ce phénomène. Les gens croyaient volontiers aveuglement en une existence au-delà du corps physique. Puis, avec l'arrivé de la raison, de la pensée rationnelle, les hommes et les femmes de ce monde ont petit à petit perdu ces croyances. Ainsi, en expliquant les choses simplement, nous sommes faces à différentes façons d'appréhender la question.

La première est rationnelle, « scientifique » et critique. Vu qu'il n'existe aucune certitude et aucunes preuves démontrant l'existence d'une vie après la mort, on ne croit en rien et on ne se positionne pas. On garde une espèce d’hygiène intellectuelle et pragmatique nous poussant à rester distant face à cette chose. On range cette question dans la case « sans réponse concrète » et on continue de vivre sans s'en soucier vraiment. Assez souvent, les gens faisant ce choix répondent de plusieurs manières. On peut entendre des réponse du type : « je ne sais pas, du coup je m'en fou » ou « vu qu'on ne sait pas, je n'en pense rien ». On peut entendre aussi : « vu que je ne sais pas, je vie à fond », etc ! En résumé, pas de positionnement, pas d'avis. On attend ce moment, et la réponse viendra avec ! (soit dit en passant, cela suppose qu'une forme de conscience soit encore présente, et capable d'en saisir la réponse...)

La seconde est une croyance pouvant naître sur la base d'observation rationnelles. Celle-ci pousse l'individu à s'imaginer qu'il n'y a rien (ce qui peut être vrai d'un certain point de vu, mais sans le pessimisme qui l'accompagne. Je reviendrais sur ce point plus tard). Alors nous pourrons entendre : « On ne sais pas ce qu'il y a, du coup je me dis qu'il n'y a rien » ou « il doit y avoir rien, le vide, le néant ». Mon expérience m'a souvent démontrée que ce genre de pensée est régulièrement partagée par des gens plutôt déprimés.

La troisième est la croyance pour palier au manque de certitudes et de preuves tangibles. Certains vont produire des croyances pour combler le vide psychique que représente cette question. Chacun va croire en ce qu'il lui fait du bien, pourvu que ça rassure. Ce comportement n'est pas complètement idiot (même si il se fonde sur de l'imagination, et non de l'expérience directe). Allant des grandes religions, aux cultes païens, et je ne sais quoi d'autre, l'homme cherche à s'expliquer la mort et à apaiser l'angoisse qu'elle peut générer.

Charon transportant les âmes défunts

L'angoisse de mort :

Tous ces comportements et positionnements ne sont pas de la bêtise ! Ils sont là des réactions humaines tentant de faire face à un point de tension énorme : « l'angoisse de mort ». En effet, nous ne savons quasiment rien sur la mort sauf une chose, nous allons tous mourir un jour ! Oui, tous autant que nous sommes, tôt ou tard, nous verrons le bout du chemin. Voici une chose qui aujourd’hui est difficile à discuter. Je pose alors cela sous forme de question à laquelle nous aurons tous notre manière de répondre. Cette question la voici : « Sommes nous tous bien serein avec cette chose qu'est la mort » ?

Je pense que dans ce monde moderne, nous ne le sommes pas. Je crois que les gens d’aujourd’hui ont éloignés cette question, ils l'ont enfoui comme ils enfouissent beaucoup de choses pour ne pas y faire face. Seulement, selon moi, l'origine de tous les maux de l’humanité se trouve en cette chose : « l'angoisse de mort ». Parce que nous sommes éphémères, nous allons tous, chacun de notre manière, chercher à exister pour avoir ce sentiment de ne pas avoir vécu pour rien. Parce que l'on sait qu'un jour tout s'arrête, nous nous empressons de vivre pour ne pas disparaître vainement. Je pense que nous faisons tous cela ; maladroitement ou non, consciemment ou pas.

Comment réguler l'angoisse :

Si vous lisez cet article, c'est que vous adhérez un tant soit peu à une philosophie de vie plutôt spirituelle. A ce titre, je vais discuter depuis ce point de vu, et non uniquement de manière rationaliste.

Posons une première pierre en disant que si nous désirons être « réaliste » (par rapport à notre monde matériel), nous devons admettre que nous ne savons rien. Nous ne savons pas ce qu'il se passe après la mort. Cela créé un vide mental, une incapacité intellectuelle d'y répondre. Cette réflexion est purement mentale et n’implique pas le reste de notre structure. Finalement, ce qui pose réellement problème, c'est ce « trou dans la carte ». En fonction de nos personnalités, ce « trou béant » va générer des comportements qui seront des tentatives d'adaptations pour résorber la peur que ce manque d'information créé. Si je suis plutôt triste et dépressif, je vais alors peut être développer une vision fataliste et péjorative de la mort. Si je suis sceptique, je vais probablement développer une vision scientifique et critique de la chose (etc). Toutes ces tentatives sont selon moi des stratégies égotiques visant à réduire la douleur dans laquelle nous plongeons potentiellement quand nous traitons la question de la mort. Peut importe l'explication tant que le psychisme reste stable.

Maintenant, nous allons tranquillement quitter le monde de la raison pour se tourner vers celui de l'esprit. Nous allons partir en voyage dans le déraisonnable, dans l'incroyable. Voici un angle de vu que peu de personnes adopte, angle avec lequel je vous invites à étudier la mort. Ce « trou dans la carte » dont je parlais tout à l'heure est en réalité une aubaine. C'est une opportunité parfaite pour l'exploration intérieure. En effet, cette zone de votre être est peut-être la seule qui n'est pas été totalement gangrenée par votre ego. Parce qu'il est impossible pour lui de répondre à cela, et si vous avez un tant soi peu d'honnêteté avec vous-même, vous découvrirez que cette question est en réalité une porte vers l'invisible.

Les portes du Valhalla

Nous pouvons croire en plein de choses pour nous construire une vie intérieure stable et rassurante (et cela est bon pour la santé psychique). Nous pouvons croire en Dieu, en rien, en Allah, en Odin, et je ne sais quoi d'autre ! Mais si nous nous regardons avec le cœur, avec toute notre humanité (et la fragilité qui l'accompagne), et avec une honnêteté intense ; nous pouvons admettre une chose : « Je ne sais pas ce qu'il se passe après la mort ». En se disant cela, nous plongeons notre ego dans la peur (et cette peur est saine). Parce qu'il a peur, il perd le contrôle, il ne sait plus quoi faire, quoi dire, comment remplir l'espace, il perd pied ! Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est à ce moment là qu'il peut capituler, se rendre à l'évidence qu'il n'est pas tout puissant, qu'il n'est pas ce qu'il pensait être. En résumé, il se rend compte de sa dimension réelle ; et vous, vous pourrez contempler ce spectacle qui n'est autre qu'une mort symbolique, une « petite mort ». La conscience va alors réévaluer la place de l'ego, elle va le « remettre à sa place ».

L'idée que je désir vous transmettre est la suivante : « ce qui est une impasse pour notre ego, est une voie ouverte pour découvrir notre vrai nature ». La mort telle que nous la concevons communément est une impasse formidable ! C'est peut être même la plus fabuleuse puisqu'elle touche tout le monde (et quasiment de la même manière) ! Mon vécu me fait toujours dire qu'on avance en bravant nos peurs, en y faisant face véritablement ; sans a-priori, sans croyances ! C'est en les affrontant complètement nue que nous parvenons à croître en conscience et à devenir plus fort ! Et non en tentant de les rationaliser, de les expliquer, des les oublier, etc. La mort est une peur fondamentale. Elle est primordiale chez l'être humain incarné. Elle doit être perçu comme un moyen d'avancer, de « transcender les apparences ».

Le rôle des croyances :

Si nous sommes tous d'accord avec tout ce qui vient d'être dit, nous avons alors face à nous un champs libre pour agir et guérir cette angoisse de mort. C'est alors que rentre en jeu les « sentiers de la Nature ».

Parlons donc d’abord de spiritualité. Elle va nous permettre d'adopter en conscience une attitude, une philosophie de vie qui va nous apporter un positionnement par rapport à la mort. Certes, nous ne savons pas. Donc, nous allons choisir consciemment de prendre une orientation spirituelle sur cette question (le tout, afin de se faire du bien au moins psychologiquement au départ). Ainsi, nous allons nous dire qu'il existe une existence après la mort, et ce, même si nous ne le savons pas concrètement. Tout en restant honnête intellectuellement, nous choisissons alors d'opter pour un regard spirituel. Le but fondamental de ce dernier est avant tout d'installer du bien-être dans notre vie, et de nous mettre sur une voie (pouvant à terme répondre réellement à la question de la vie après la mort). Notre mental va alors apprendre à trouver un équilibre entre sa peur de la mort qu'il ne peut expliquer, et le bien-être que procure la croyance spirituelle. Cela va démarrer un processus de soulagement. Quand la peur de mourir sera trop grande, il pourra alors se faire du bien en allant se reposer dans la spiritualité.

Asgard, la cité des Ases

Ce premier pas va grandement aider l'humain à retrouver de la sérénité face à la mort. Ce bien-être est surtout psychologique car nous traitons là de peurs relevant de l'ego (l'essence, elle, n'a pas peur de la mort puisqu'elle n'existe pas dans son monde. La mort est un concept humain car dans la Nature, rien ne meurt, tout se transforme). Pour commencer à voir des choses se produire sur ce chemin spirituel, il va falloir trouver des moyens de vivre des expériences. C'est alors que l'ésotérisme peut devenir une chose importante et efficace. En choisissant une voie ésotérique, nous allons alors apprendre à manipuler des outils nous permettant de nous plonger dans le cœur de l'expérience (et non juste dans la tête) ! Petit à petit, d'une expérience à une autre, des effets vont se produire, des réponses vont naître et la peur mental va doucement se dissiper. Même si il n'y a pas encore de réponse clair et définitive, le mental va se dire : « j'y croyais pas, j'étais septique. Mais finalement, il a l’air de se passer des trucs qui m'apportent de plus en plus de réponses... ». A ce moment là, le doute est semé, il devient possible d'obtenir des explications. Et même si ces dernières ne sont pas 100% rationnelles, elles possèdent quand même un aspect alléchant et recevable. Régler la question de l'angoisse de mort, ce n'est pas prouver scientifiquement à la terre entière qu'il existe une vie après la mort. C'est vivre pour soi des expériences intérieures permettant de répondre à ce problème. Sur ce terrain là, avec de la curiosité, de la ferveur, de la patience, et de l'engagement ; l'ésotérisme peut clairement éclairer la voie (voir même répondre complètement à la question).

Ce qui est croyance doit devenir expérience, et ce qui est expérience deviendra Connaissance. A ce moment là, l'angoisse de mort se dissipera. Ne croyez pas sans expérimenter ! Sinon, vous tomberez dans les illusions ! Mais si vous empruntez une voie qui vous amènera à vivre des « expériences directes », les croyances vous révélerons leur part de vérité. Ainsi, il ne faut pas croire pour se rassurer, mais pour se mettre en route sur un chemin ou seul l'expérience est la clef. Attention ! Je vous parle ici de croyances spirituelles (ou croyances selon les Anciens) ! Pour éclaircir ce propos, je vous invites à lire cet article : « Voir pour croire ? Ou croire pour voir ? ». Ainsi vous me comprendrez mieux.

Un peu de mysticisme et une conclusion :

Enfin, pour terminer, je vais me livrer un peu. Aujourd'hui, je témoigne humblement en disant qu'il existe une vie après la mort. Mes expériences m'ont amenées à vivre cela (ce n'est donc plus une théorie ésotérique). L'invisible existe et lorsque nous quittons ce monde, nous le rejoignons. Nous n'allons pas tous dans la même « demeure », mais nous y allons tous ! Croyez en l’au-delà, mais ne vous formalisez pas dessus. Laisser vous inspirer par les histoires spirituelles à ce sujet, sans pour autant vous faire hypnotiser par elles. Je ne le répéterais jamais assez, mais le plus important est l'expérience !

Pour ceux qui pensent qu'il n'y a rien, je souhaiterais simplement dire qu'il n'existe pas de vide dans l'univers. Le néant est « ce qui n'est pas encore », c'est ce qui « naît en ». L'éternité naît en elle-même éternellement. En dehors de l'univers, il n'y a pas de fin, comme il n'y a pas eu de début. Tout n'est qu'un éternel recommencement...

Lors d'un départ, il est bon de faire le deuil, bon de célébrer le décès de ceux qu'on aime. Il faut prendre soin de notre humanité en laissant les larmes couler, en se serrant fort dans les bras. Il faut rire en se souvenant des bons moments, pleurer pour éponger ses peines. Il faut hurler pour exprimer le manque, et se souvenir pour sourire à nouveau. Dans ces moments là, il faut être vivant, pleinement vivant ! Il faut exprimer l'humanité avec brio, beauté et splendeur, sans honte ni timidité ! Nous sommes humain avant tout !

Puis, il faut dire au revoir, bon voyage ! Il faut laisser nos peines partir avec celui qui s'en va. Il faut savoir laisser derrière soi ce qui fut, et continuer notre route. Et c'est alors que quelque part au fond de notre cœur, quelque chose sait, quelque chose sent et nous pousse à dire ces derniers mots : « à bientôt... ».

G.Attewell

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