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Parlez-moi de vous


De tout temps, l'homme a eu besoin d'un tuteur pour l'aider à s'élever, à se soigner, et à découvrir l'harmonie. Si l'on parle en ce moment beaucoup de psychothérapie sur La Voie Du Phoenix, ce n'est pas pour nous détourner de notre vocation première : « la spiritualité ». Mais c'est bel et bien pour permettre aux cherchants qui nous suivent de parfaire leur quête intérieure, afin que celle-ci produise véritablement des expériences concrètes, indiscutables et indélébiles.

La vision qu'il vous est proposé de la psychothérapie n'est pas ce cliché trop longuement entretenu du « psy » assit à côté de vous et qui vous écoute religieusement en hochant la tête et disant : « parlez-moi de votre père ». Non ! Nous ne pensons pas les choses aussi caricaturalement ! Au contraire ! Nous les pensons de manière bien plus adaptées à notre époque, en résonance avec un besoin humain ancestral, qui existe depuis la nuit des temps : « être guidé, accompagné, aidé », et non juste « analysé » de manière caricaturale comme on se le représente trop souvent lorsqu'il s’agit de psychologie.

Portrait de Socrate (en gravure) par André Thévet

J'ai été patient :

Tout d’abord, si je me permet d'écrire sur ce sujet, c'est parce que j'en ai vraiment raz le bol de voir des caricatures grossières sur la psychothérapie, caricatures grossières propagées quasiment à chaque fois par des gens ignorant de la chose, et n'ayant pas fait eux-même de psychothérapie. Nous avons donc là des personnes qui parlent et critiquent une chose qu'elles ne connaissent pas. Ensuite, je parle de cela car j'ai été moi-même patient, engagé et investit, volontaire et déterminé. Et savez vous quoi ? J'ai guéris ! J'ai fais une psychothérapie, et j'ai tout bonnement guéris ! « What else... » ? Comme le dit la réclame !

Oui, j'ai passé bien cinq ans dans le cabinet d'un thérapeute formidable qui m'aura permit de transcender la souffrance, de sublimer mes blessures, et donc de purifier mon ego. Cinq ans ce n'est rien à l'échelle d'une vie, c'est un claquement de doigt. On parle donc de thérapie brève, ou devrais-je dire plutôt d'accompagnement par un guide expérimenté. Parce que tout l'art d'aider l'autre réside dans le fait que nous avons déjà fait le chemin nous-même, et que par cela nous pouvons mieux aiguiller celui qui cherche. J'ai eu la chance d'avoir été le patient d'un homme de cette nature, d'un homme qui avait déjà fait le chemin, et qui donc pouvait me montrer comment trouver le miens, et comment l'emprunter.

Voilà ce que doit être un bon thérapeute, et voilà ce que j'ai eu la chance de vivre avec lui. Ainsi, vous savez quoi chercher si vous en cherchez un !

Depuis la nuit des temps :

Pourquoi je parle de cela ? Pourquoi je dis que cela existe depuis la nuit des temps ? Et bien tout simplement parce que c'est la vérité (et celle-ci est évolutionniste de prima bord) ! Depuis toujours, les anciens guident les plus jeunes. Les plus expérimentés forment les débutants, etc. Est-ce là si grave ? Si dommageable ? Si inadapté ? Bien sur que non ! Il suffit pour cela de voir qu'encore une fois, le principe d'expérience et d'évolution est une chose inhérente à la Nature et que l'homme, si il désire la comprendre et la suivre, doit une fois de plus la copier !

Dans le règne animal, ce sont les vieux qui apprennent aux jeunes à chasser, ce ne sont pas les jeunes qui apprennent aux vieux comment ce faire ! Car on le sait, on le sent, cette inversion serait inefficace et la survie serait donc menacé. En d'autre terme, et comme le dit l'expression que tout le monde connaît : « Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace » !

Ainsi, lors des temps tribaux, le « vieux sage du village » était celui auprès duquel on venait se « confesser » pour panser ses blessures intérieures. Puis, aux temps claniques, on allait consulter les druides (dans le monde celtique). Enfin, au moyen-âge, on allait voir les prêtres. Puis un jour, l'involution a corrompu tout cela. Il aura fallu attendre le moment des débuts de la remonté pour voir poindre une nouvelle façon de retrouver goût à ce rapport que je viens de décrire. On parlera alors de « psychothérapie » ou certains psychologues (comme C.G.Jung) auront compris l'enjeu qui se dessinait derrière cette science humaine. Cet enjeu est simple, c'est le retour de la relation entre l'ancien qui sait et soigne, et le jeune qui vient guérir pour continuer de grandir en sagesse.

Je personnifie ici la chose en parlant au masculin par réflexe (car je suis un homme), mais les femmes ont tout autant leur place à l'intérieur de cette histoire, et encore plus aujourd'hui (mais cela mériterait un autre article pour répondre à cette affirmation).

Le vieux sage, le druide, détenteur de la vertu et du savoir

Quoi faire ?

Ainsi nous devons comprendre que cette phase de « purification » de l'ego est obligatoire. On ne peut pas faire l'impasse là-dessus ! La psychothérapie est donc le moyen propre à notre époque de réaliser cela. Pourquoi ? Et bien parce qu’elle est de notre temps, adaptée au besoin des gens de cette époque ! Nous ne sommes plus ni dans l'antiquité, ni au moyen-âge ; et si nous tentons de conserver le bon de ces temps anciens, force est de constater que malgré tout la Nature à changé de forme, d'expression, etc. Nous devons alors nous adapter.

Si le mot psychothérapie est aujourd'hui bien galvaudé, c'est aussi parce que personne ne veut et n'est capable d'assumer sa part d'ombre, sa « lune noire » (Lilith) qui nous pousse à voir que nous ne sommes pas parfait, que nous sommes remplit de qualités certes, mais aussi de défauts qu'il convient de purifier. Alors, là ou les Mystiques Chrétiens « combattaient leur passions par la vertu », nous faisons nous une psychothérapie pour obtenir le même résultat (avec un degré de profondeur moindre car la Mystique nous emmène bien plus loin...).

Si je prône tout cela, ce n'est pas pour vendre des séances juste pour faire du profit. Ce n'est pas non plus pour défendre une chapelle. Ce n'est pas pour me faire mousser parce que j'ai été patient et que j'ai guéris, etc. Non ! Rien de tout ceci ! Rien d'égotique (même si certains dirons l'inverse, je m'en fou ! Je sais qui je suis, ce que je vaut, et je sais que je suis sincère et honnête). Je prône ce travail de purification car il est obligatoire, nous devons tous le faire ! Et contrairement à beaucoup de fausses croyances sur cela, ce n'est pas insurmontable et horrible ! C'est une aventure merveilleuse (même si parfois difficile, mais pas plus que la vie ne l'est par essence).

Lilith

Je terminerais donc en disant qu'il faut impérativement arrêter de croire qu'on atteint la lumière en regardant sagement des vidéos « inspirantes » sur youtube. Il faut arrêter de surconsommer ce que vendent les marchands du temple (donc s'écarter de la « grande distribution spirituelle »). La solution est en vous, dans vos ressources, et dans vos efforts, et nul part ailleurs ! Vous pouvez acheter tout les livre que vous voulez, participer à tout les séminaire que vous souhaitez, méditer autant que vous le désirez, tant que votre cœur n'est pas engagé dans un processus de purification, vous ne parviendrez à rien.

N'oublions pas ces paroles pleine de bon sens spirituel, parole de l'évangile selon Matthieu (chapitre 16, verset 24, 25) : « Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera ». Oui ! Celui qui « renonce à lui-même » est celui qui renonce à vouloir engraisser son ego, son moi ! « Qu'il se charge de sa croix », qu'il se charge de son fardeau, de ce qu'il a à travailler en lui (à noter que l'origine étymologique du mot « croix » est indo-européenne et indique ce qui est « tortueux, crispé, courbé, etc », ce qui n'est pas « droit », ce qui n'est pas bon et qui doit être rectifié. C'est en tout cas une des manières de lire la chose...).

Aussi « celui qui voudra sauver sa vie la perdra » car trop attaché aux « valeurs du monde » (comme le pensait Augustin d'Hippone, on pense alors au paraître, à l'existentialisme maladif). Il faut laisser la vie se dérouler, elle n'a pas besoin d'être sauvée en ce sens que tant que l'homme œuvre pour l'harmonie et l’équilibre, tout ira très bien. En revanche, celui qui laisse son « ego » être guidé par le « Christ » (donc par cette force solaire en lui-même, force qui « ouvre » le cœur), celui-là retrouvera son essence véritable, et s'ouvrira à lui l'opportunité de se lier au divin.

Ora et labora ! Vous pouvez tous guérir de vos souffrances ! Tous sans exceptions ! Il suffit de s'y mettre, et de s'y mettre une bonne fois pour toute !

G.Attewell

Liens des images:

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