top of page

Trop d'astral, tue l'astral

Il est assez à la mode, dans le monde de la spiritualité moderne, de s'émerveiller sur la dimension astral, onirique, mais surtout imaginaire de l'univers ; tant et si bien qu'on en perd le sens de la réalité matérielle (voire même, on en « perd la boule » comme le dit si bien l'expression qu'on connaît tous). En effet, et malheureusement, trop de cherchants et d'illuminés (au mauvais sens du terme) se laissent séduire par l'aspect illusoire que l'astral présente souvent (en premier lieu). On remerciera chaudement la déesse Māyā de s'occuper de cela comme il se doit !

Dans cet article, nous allons tenter de mettre de l'ordre dans tout ceci, sans pour autant rejeter l'astral, mais tout simplement en comprenant mieux sa nature, et surtout ses travers !


L'illusion :

Pour les mystiques Indiens, la déesse Māyā est aussi le pouvoir de l’Éternel de créer l'univers, tout comme la nature illusoire du monde. Voilà encore un beau paradoxe ! Dieu aurait donc le pouvoir de créer, mais à la fois, sa création toute entière serait une grande illusion ! Comment pouvons-nous, en tant que cherchant, appréhender cette problématique ? Cette dualité ? Ou plutôt, comme je l'ai dis plus haut, ce paradoxe ?

Le mot illusion nous en dit long sur le sens de tout cette mascarade ! Du latin « illudere », qui veut dire « se jouer de, jouer avec », on pourrait alors se demander si le taulier lui-même ne se jouerait pas de nous ! Ou alors, d'un autre point de vu, nous pouvons se demander si il ne se jouerait pas de lui-même, si il ne jouerait pas avec lui-même ! N'est-ce pas ? Voilà ici des interrogations Philosophiques bien intéressantes. Car en effet, nous pouvons dire que tout cela est un jeu, un jeu de lumière et d'illusion, les deux à la fois.

De lumière car celle-ci illumine toute la création, et lorsque l'on s'en rapproche spirituellement, on retrouve toujours le sentiment profond d'unité, et le lien profond avec la source de toute chose. Mais plus on prend conscience de cela, plus la réalité devient alors quelque chose d'illusoire, c'est à dire quelque chose qui « est » sans être vraiment réaliste. On sent alors que ce que l'on voit n'est pas vraiment ce qui semble être. Et cela est valable pour le monde de la matière, mais aussi pour le monde astral.

Ainsi, nous vivons dans un univers qui nous apparaît comme réel, que nous vivons comme réel, mais qui finalement ne l'est pas tel quel. Il est en fait la lumière, partout et en toute chose, que nous interprétons neurologiquement pour nous laisser voir des formes, etc. Le sentiment de réalité, ici-bas, n'est seulement du au fait que notre cerveau est capable d'interpréter des tas d'informations, qui, en les reliant toutes ensemble et en même temps, nous laissent apparaître ce que nous appelons : « réalité ».

La réalité :

Nous venons donc d'observer Philosophiquement que le réel n'est en fait qu'une illusion que l'on vit comme étant réel. Mais y'aurait-il un réel véritablement réel ? Oui, mais celui-ci est hors de l'espace et du temps. Mais alors ? Comment l'atteindre ? Et est-ce important de le percevoir ?

Toute quête spirituelle réunifie l'être qui vit dans la dualité, c'est-à-dire qu'elle permet de ne plus séparer l'illusion, du sentiment de réalité. En somme, elle permet à l'humain de quitter le monde des illusions de Māyā, et donc de découvrir que la réalité de la dualité n'est pas vraiment réelle. Alors s'ouvre une nouvelle porte vers un monde nouveau : Atziluth, ou l'unité. A ce moment là, on découvre la source, l'origine de l'univers, du monde, des illusions, de ce sentiment de réalité, etc. On quitte la dualité, et on découvre enfin ce qui a « causé » tout ça, on peut parle de « cause première ».



C'est alors que pour certains, une grande désillusion s'opère quand l'unité se manifeste dans l'expérience mystique, celle qui fait qu'on réalise que l'astral n'était pas réel non plus, tout comme le monde de la matière ; et que leur vraie réalité (leur vraie natures si je puis dire) ne se loge pas dans les choses que nous avions vécu auparavant, mais que nous allons pouvoir enfin découvrir leur véritable essence, et cela fait que nous savons que nous naviguons dans des mondes de dualité, et en cela paradoxaux, c'est-à-dire réel tout en étant illusoire, et inversement (car c'est en l'unité que se résout, sans qu'on le puisse, ce problème de paradoxe, donc de dualité en apparence insoluble, et que seul la lumière peut résoudre, mais passons là-dessus, c'est un autre sujet).

La fuite dans l'astral :

De la même façon que les scientistes, et sceptiques maladifs, restent bloqués dans le monde de la matière, le considérant comme la seule et unique réalité possible, puisque rien d'autre n'est observé. Les modernes adeptes de spiritualité news-age sont eux coincés dans l'astral comme étant source de fantaisie permettant d'échapper à la réalité vécu comme trop fade et froide du monde matériel. Les uns comme les autres sont tout deux coincés et enfermés dans leurs visions des choses (trop souvent égotiques). Mais dans cet article, nous allons nous intéresser particulièrement au cas des « new-age », et de ceux désirant tant vivre dans l'astral.

Beaucoup de personnes dans le monde moderne de la spiritualité veulent ardemment vivre des choses merveilleuses. Ils veulent de la poésie, du fantastique, du magique, etc. Et par cela même, ils en viennent à s'éloigner, voire même à se couper intégralement du monde de la matière. C'est une grave erreur, et cela peut causer de gros dégâts (et de fait, ça en cause) ! En effet, vouloir vivre dans un monde de fantaisie remplit de créatures magiques, etc, n'est pas la solution pour se soulager du poids de la matérialité.

Le problème est que la matière, vu par ces gens, est souvent perçu comme banal si on la regarde abruptement, sans poésie et sans magie. Et ce postulat n'est pas fondamentalement faux. Du coup, ils cherchent l'astral qui se cache derrière la matière, et veulent promptement se focaliser uniquement là-dessus. On comprendra alors que leur vision du monde de la matière est alors très péjorative. C'est faux, et il convient de comprendre pourquoi selon moi.

La première chose est de comprendre que ce qui permet de vivre dans la matière en y voyant sa beauté, c'est de concevoir ce monde comme une œuvre d'art du divin. En effet, les forêts, les montagnes, les mers, les vallées, etc ; tout cela est pure merveille ! Les animaux, les insectes, les êtres humains, etc ; tout cela est d'une beauté infinie ! A la base, ce monde (« Malkuth » en Qabal) est le résultat d'un grand travail de la lumière originelle, et si on regarde les choses sous cet angle, notre regard change, et tout devient moins terne. C'est là une première chose.

Ensuite, il faut comprendre que l'astralité qui se cache derrière est attrayante précisément parce qu'elle se cache dans la matérialité. Ce qui est magnifique dans cette affaire, c'est le dévoilement, la découverte. C'est le fait que parce que l'astral est caché dans la matière, nous avons tout à découvrir. C'est donc grâce à la matière que ce sentiment d'émerveillement est possible. Ainsi, on peut aisément comprendre que la beauté de l'astral est révélé grâce à la matière qui nous la cache ; et c'est ce jeu de « chasse au trésor » qui rend les choses magiques.

Si nous rêvons de fantaisie, et que nous préférons fuir la matière pour vivre l'astral, nous nous retrouvons à l'imaginer, et non à le vivre pour de vrai. Nous contactons alors uniquement son aspect illusoire. Et ses illusions du à l'imaginaire nous font croire que nous visitons l'astral ; hors, nous ne visitons que l'imagination de notre ego, des illusions en somme qui ne sont que la manière qu'a notre ego de se faire rêver lui-même ce qu'est l'astral. Et si nous cherchons majoritairement cela, nous nous déconnectons du monde terrestre, ce qui n'est pas une bonne chose pour l'équilibre psychique et corporel, tout comme ce n'est pas bon pour notre évolution spirituelle (même si nous passons tous par là à un moment donné).

Ego et les désillusions :

Si l'astral vu par l'ego est enivrant, car ses rêveries sont séduisantes, elles ne sont pas pour autant authentiques. Et si l'astral possède une existence plus vraie dirons-nous. Il faudra attendre nos premiers contacts avec l’Éternité pour en retrouver l'accès. Dès lors que l'être retrouve un peu plus d'unité en lui (grâce à son travail spirituel), il peut alors commencer à découvrir non seulement un monde terrestre plus beau, mais aussi un monde astral plus vrai (et donc moins illusoire).


A terme de ce travail initiatique, et quand l'unité est retrouvé, l'astral tel qu'on a pu le connaître (et s'y attacher) disparaît pour nous laisser goûter à sa véritable nature, bien plus épurée soit dit en passant. C'est pour cela que je parle d'astral lunaire, et solaire, pour ceux qui suivent mes travaux. Cet astral solaire, car c'est de lui dont je parle, est plus proche de l'unité, donc moins « faux » en ce sens là. Cela permet alors de mettre plus de lumière divine dans la vie matérielle aussi, nous l'aurons compris.

Mais cependant, matière comme astral ne restent pour autant que des mondes appartenant à la dualité, donc des mondes paradoxaux, à la fois réel mais aussi illusoire. Mais, ayant l'expérience de l'unité avec nous, nous Connaissons cela, nous Connaissons cette règle, et nous ne sommes plus dans un besoin de fuite égotique, et cela nous permet de vivre sereinement dans ces deux réalités. Il faut du temps pour apprivoiser tout ceci, et ne pas sauter les étapes !


G.Attewell


Liens des images:

https://yerka.org.ru/pages/original/sen_nocy_letniej_2.html

https://archetypalspirituality.org/2017/11/26/the-beautiful-maya-illusion-of-christmas/

https://www.wallpaperflare.com/fantasy-art-forest-wallpaper-237890


#spiritualité #Maya #ésotérisme #illusion #astral #voieduphoenix #lvdp #article #blog #wix #psychique

Posts Récents
Archives
Rechercher par tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Social Icon
  • Instagram Social Icon
  • YouTube Social  Icon
  • ko-fi-small
  • YouTube Social  Icon
  • twitch-logo
  • index
  • Odysee
  • Telegram
  • com-gettr-gettr
  • Icône social Instagram
  • Facebook
  • Twitter
bottom of page